L’été dernier, Noémie a décidé de se plonger dans une formation de cinq jours sur l’intelligence artificielle.

Se former pour mieux agir : comment Noémie a réintégré l’IA à son parcours

L’été dernier, Noémie a décidé de se plonger dans une formation de cinq jours sur l’intelligence artificielle. Un choix motivé par une inquiétude croissante face à la démocratisation rapide de ces technologies, souvent mal encadrée, parfois mal comprise. Ingénieure en informatique de formation, elle avait traité l’IA de manière plus théorique à l’époque où le data mining faisait figure de promesse encore lointaine.

Depuis, son parcours l’a menée vers des projets porteurs de sens : management de l’environnement, numérique responsable, et création de Fiainana, une structure mêlant entrepreneuriat, communication responsable et RSE.

La décision de suivre cette formation est venue d’une démarche personnelle, presque urgente. Pour Noémie, il n’était plus possible d’ignorer ce sujet.

Le marché l’imposait, mais surtout, l’éthique et les impacts environnementaux de l’IA la questionnaient. Il fallait comprendre et se mettre à jour pour se positionner aussi bien sur les aspects techniques que sur les enjeux de fond. C’est dans son réseau, par le bouche-à-oreille, qu’elle a découvert la formation proposée par Simplon dans le cadre de Tech Time 2 Skill, une initiative alignée avec ses convictions.

Une fois plongée dans la formation, Noémie a pu expérimenter différentes approches et limites concrètes de l’IA. L’un des cas pratiques l’a particulièrement marquée : la génération de contenu automatisé. Une tentative peu concluante pour ses thématiques de prédilection, comme la RSE, faute de bases de données suffisamment riches pour produire des textes vraiment pertinents. Cette limite, loin d’être un échec, lui a permis de mieux structurer ses attentes et son utilisation.

Cette montée en compétences lui a aussi permis de réinvestir ce savoir dans ses propres activités de formation et d’accompagnement. Elle partage désormais des conseils concrets sur l’utilisation des IA génératives, aide à formuler des prompts efficaces, et met en garde contre certaines dérives ou fausses promesses.

Pour elle, l’IA ne doit ni être diabolisée, ni idolâtrée : c’est un outil, qui peut apporter une vraie valeur ajoutée s’il est utilisé avec lucidité. Elle insiste : on ne peut pas s’en couper, mais on peut – et on doit – en faire un usage raisonné.

Si la formation a surtout permis d’optimiser certaines tâches administratives, elle a également enrichi sa réflexion sur les enjeux actuels. Noémie souhaite continuer à creuser les sujets éthiques, les questions de droits d’auteur, et toutes ces zones encore floues qui entourent l’usage de l’IA aujourd’hui. Parce qu’au-delà de la technique, il y a des choix à faire, des positions à prendre, et une vigilance à cultiver. Et c’est peut-être là que l’essentiel se joue.

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